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 Gengis Khan

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Kali.SsBbw
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Gengis Khan Empty
MessageSujet: Gengis Khan   Gengis Khan Icon_minitimeVen 20 Juil - 12:36

Gengis Khan Mongol_01

Gengis Khan, né Temüjin, (né vers 1162, mort en 1227 à Qingshui, dans l'actuel Gansu) fut le premier empereur (khan) mongol. Il utilisa son génie politique et militaire pour unifier les tribus turques et mongoles de l'Asie centrale et ainsi fonder son empire, le plus vaste de tous les temps. Il mena pour cela la conquête de la majeure partie de l'Asie, incluant la Chine, la Russie, la Perse, le Moyen-Orient et l'Europe de l'Est. Son petit-fils, Kubilai Khan, fut le premier empereur de la dynastie Yuan en Chine.

Biographie

Les jeunes années

L'enfance de Temüjin est peu connue, il est né entre 1162 et 1167 dans la zone montagneuse du Burkhan Khaldun dans l'aimag (province) du Khentii, bordant l'oblast sibérien de Tchita, à Dunlunboldag (Delün Boldaq) sur la rive droite de l'Onon en Mongolie. Initialement nommé Temüjin ( ou Temudjin Uge) (du turco-mongol temür, tömör : fer, le «plus fin acier»), il est le fils aîné de Yesügei, chef du clan Borjigin (ou Torrents) (Боржигин), et de Hoelun, de la tribu de Olkhunut. Selon les croyances mongoles, il serait né en tenant dans son poing un caillot de sang en forme d'osselet, signe de ses futurs exploits. À sa naissance les quarante clans mongols sont déchirés par des guérillas intestines et divisés face à leurs parents et rivaux, Turcs et Tatars.

Basées sur des légendes transmises par ses biographes, les jeunes années du futur conquérant sont difficiles : à 9 ans il est fiancé à Borte La Céruléenne, du puissant clan des Khongirats et doit vivre auprès de sa belle famille afin qu’il gagne par son travail, selon la coutume, le prix de sa fiancée. La même année il aurait tué un ours à mains nues. Mais son père meurt peu après, empoisonné dans la steppe jaune lors d’un festin partagé avec les Tatars. Temüjin étant alors trop jeune, le clan ne se soumet pas à lui et c’est le clan des Tayitchiout ( Taïdjioutes) qui s’empare du pouvoir. Emportant le bétail, ils abandonnent la veuve de Yesügei, avec toute sa famille.

Il passe les années suivantes avec sa famille en suivant le mode de vie des nomades. Capturé un jour par la tribu rivale des Taïdjioutes et par leur chef Targutaï, il réussit à s'échapper peu de temps après avec l'aide d'un de ses ravisseurs. Pendant ces années de misère, Temüjin et son frère Kassar tuent leur demi-frère Bekter. Petit à petit, il reconstitue un patrimoine.

À 16 ans, il épouse Bortë, mais elle est enlevée par la tribu des Merkit. Temüjin, avec l’appui de Toghril et de Djamuka, chef des Djadjirat, écrase les Merkit sur les bords de la Buura, affluent de la Selenga et délivre sa famille. Son premier fils Jochi naît juste neuf mois après la libération de sa mère, entretenant des doutes quant à sa paternité.

À 19 ans, Temüjin, que les historiens nous dépeignent grand, sec et musclé, est un farouche guerrier mais aussi un habile politicien, ce qui va lui servir dans sa tentative d'unification des tribus mongoles. Sa renommée grandit et de nombreux jeunes gens avides d'aventures le rejoignent. Parmi eux, Bortchou, Djelmé, Djebé la Flèche, Subötai resteront toujours ses quatre chiens féroces.


Union des tribus

À cette période, les peuples nomades d'Asie centrale sont divisés et facilement manipulés par les peuples sédentaires dirigés par de puissants monarques, tels ceux de la dynastie Jin au nord de la Chine. Allié des Chinois, le jeune Temüjin intervient dans les luttes contre leurs adversaires, notamment les Tatars, le plus puissant peuple mongol. La partie décisive se joue en 1201. Grâce à une tactique déconcertante, reprise des cavaliers scythes (cavaliers légers, rapides, et mortellement habiles), Témudjin défait tous ses ennemis, les Turcs Naïmans, les Tatars et surtout, à la bataille des Soixante-Dix Manteaux, ses rivaux mongols, les Taïdjioutes.

Se forgeant de solides amitiés parmi les chefs des clans mongols, Temüjin réussit, après une série de guerres et d'alliances mouvantes, à se faire nommer en 1206, par le khuriltai (conseil de chefs), Tchingis Qaghan ( qui signifie en turco-mongol : « Souverain Océanique », ou plutôt «souverain universel» (de Tchingis = « océan » (cf. mongol tengis et turc deniz : mer, océan) et Qaghan = « souverain », c’est-à-dire en mongol moderne : Ĉingis Xaan). Il sera désormais connu sous le nom de "Gengis Khan".

La Mongolie est née.


Fondation de l'Empire mongol

En tant que nouvel empereur, il développe un nouveau système militaire basé sur le système décimal, les armées étant divisées en groupes de 10, 100, 1 000 et 10 000 (tumen). Les soldats prennent leurs familles et chevaux avec eux, chaque cavalier disposant de trois ou quatre chevaux. Il réforme également la discipline et la tactique.

Le conflit que Gengis entretient avec le Xia Occidental depuis l'époque du khuriltai donne lieu à la première guerre de conquête de l'empereur. Bien que laborieuse, cette conquête aboutit à un accord de paix en 1209 et l'empereur du Xia Occidental reconnaît son infériorité.

Mais la cible principale de Gengis reste Jin, tant pour des raisons de revanche que pour s'accaparer les richesses de la Chine du Nord. La guerre est déclarée en 1211. Les mêmes opérations que pour le Xia Occidental sont appliquées contre la deuxième dynastie Jin des Jurchen, dont Yuenji est l'empereur. Victorieux en campagne, les Mongols voient leurs assauts repoussés dans la conquête des grandes villes. Appliquant sa proverbiale méthode de logique et de détermination, Gengis se penche avec l'aide de ses équipiers sur le problème des attaques de places fortifiées. Aidés par des ingénieurs chinois, ils bâtissent progressivement les techniques qui feront d'eux les plus redoutables meneurs de sièges de l'histoire militaire.

En 1213, par ses victoires écrasantes en campagnes et ses quelques succès contre des villes fortifiées, Gengis étend sa conquête du territoire de Jin vers le sud jusqu'à la grande muraille. Il avance ensuite avec trois armées au cœur du territoire, entre la Grande Muraille et le Huang He. Après avoir dévasté le nord de la Chine et pris de nombreuses villes, il capture, en 1215, Zhongdu (Capitale Centrale) , l'ancienne Yanjing et nouvelle capitale de la dynastie Jin, actuellement Pékin. A cette époque la ville de Kaiping servira de principale capitale mongole (Shangdu). Xuangzong, prince et nouvel empereur après le récent assassinat de Yuenji, ne capitule pas mais se retranche à Kaifeng. Ses successeurs y seront ensuite vaincus, mais pas avant 1234. Entre-temps, Kuchlug, chef déchu des Naiman fuit vers l'ouest et s'approprie l'État des Kara-Khitans (Liao), allié occidental de Gengis.

Voyant son armée amoindrie après dix années de campagnes contre le Xia Occidental et Jin, Gengis n'envoie que deux tumen contre Kuchlug, dirigés par un jeune général talentueux, Djebé. Des agents mongols provoquent une révolte civile, permettant à Djebé d'investir le pays. Kuchlug, dont l'armée est anéantie à l'ouest de Kachgar, est capturé puis exécuté. En 1218, l'empire mongol s'étend à l'ouest jusqu'au lac Balkhach et atteint le voisinage de Khwarizm, un État musulman allant de la mer Caspienne à l'ouest jusqu'au golfe Persique et à la mer d'Arabie au sud.

En 1218, Gengis envoie des émissaires dans une province orientale du Khwarezm afin de parlementer avec le gouverneur. Ceux-ci sont exécutés. Gengis réplique en envoyant une force de 200 000 hommes. En 1220, le Khwarezm est vaincu.


La campagne finale

L'empereur du Xia Occidental ayant refusé de prendre part à la guerre contre le Khwarezm, Gengis lui promet un châtiment. Alors qu'il est en Iran, le Xia Occidental et Jin s'allient contre les Mongols.

Avec le temps, Gengis prend l'avenir avec plus de considération et s'assure une sélection de successeurs parmi ses descendants. Il choisit son troisième fils Ögödei comme héritier et établit une méthode de sélection de ses sous-chefs spécifiant qu'ils doivent provenir de sa descendance directe. Dans un même temps, il étudie les rapports de ses espions sur le Xia Occidental et Jin et prépare une force de 180 000 hommes pour sa nouvelle campagne.

En 1226, Gengis Khan attaque les Tangoutes sous le prétexte qu'ils hébergeaient des ennemis des Mongols. En février, il s'empare des villes de Heisui, Gan-zhou et Su-zhou. À l'automne, il prend Xiliang-fu. Un général de Xixia défie les Mongols dans une bataille près de la montagne Helanshan, mais son armée est vaincue. En novembre, Gengis mène le siège contre la ville tangoute de Ling-zhou puis traverse le Fleuve Jaune et anéantit le reste de l'armée tangoute. Un alignement de cinq étoiles est observé le soir de cette bataille.

En 1227, il attaque la capitale tangoute et s'empare de Lintiao-fu en février. En mars, il prend Xindu-fu et la préfecture de Xining. En avril, la préfecture de Deshun. À Deshun, le général Xixia Ma Jianlong résiste aux Mongols pendant plusieurs jours et mène personnellement les attaques pour les maintenir en dehors de la ville. Ma Jianlong meurt peu après sous les assauts des archers mongols. Après avoir conquis Deshun, Gengis se dirige vers la montagne Liupanshan pour passer l'été. Sur la montagne, il décrète que les Mongols ne doivent plus tuer aveuglément, conformément à la parole qu'il avait eue un an auparavant, lors de l'alignement des cinq étoiles.

En 1227, sur son lit de mort, Gengis Khan expose à son plus jeune fils, Tolui, les plans qui seront plus tard utilisés pour achever la destruction de l'empire de Jin.

Son corps est ramené en Mongolie. Sur le chemin du retour, son escorte tue tout témoin du cortège afin que le lieu de sa dernière demeure reste secret. Ce lieu n'ayant pas été découvert, le mausolée de Gengis Khan n'est en fait qu'un cénotaphe.

Le nouvel empereur de Xixia se rend aux Mongols. Les Tangoutes capitulent officiellement en 1227, après 190 ans d'existence. L'empereur tangoute et la famille royale sont exécutés.


Héritage

Gengis Khan est devenu le symbole d'une Mongolie en quête d'identité. Son visage apparaît sur des étiquettes de vodka et des billets de banque.


Citations

« Celui qui n’obéit pas au Iassa perd sa tête. [...] De même qu’il n’y a qu’un dieu invisible dans le ciel, il n’y a qu’un maître sur la terre, c’est moi, Gengis Khan. [...] Le devoir des Mongols est de venir quand j’appelle, d’aller quand j’ordonne, de tuer qui j’indique. [...] Le plus grand bonheur du Mongol est de vaincre l’ennemi, de ravir ses trésors, de faire hurler ses serviteurs, de se sauver au galop de ses chevaux bien nourris, de se servir du ventre de ses femmes et de ses filles comme de couches et de prendre plaisir à leur beauté... »

« Il faut raser toutes les villes, pour que le monde entier redevienne une immense steppe, où les mères mongoles allaiteront des enfants libres et heureux. »


Famille

Temujin avait trois frères et une sœur :

Khasar (frère)
Khajiun (frère)
Temüge (frère)
Temülen (sœur)
Avec son épouse Borte fille de Dei Seichen, Onggirat, et de Tchotan ; mariée 1180 ; + après 1206/1207, il eut quatre fils et cinq filles:

Jochi (1182–1227) (paternité douteuse)
Chagatai (1184 —1241)
Khojen Beki, ° (1185) ; fiancée en 1202 à Tusakha, fils de Senggum, fils d’Ong Khan, chef Kerait ; mariée avant 1206 Botu , fils de Nekün, Ikire
Ogedei (1186—1241)
Alaqai Beki, ° (1187/1190) mariée I 1207 Alaqush Digit Quri, chef des Ongüt, + 1211 ; mariée II 1211 Jingue, neveu de Alaqush Digit Quri, + (1221) ; mariée III Boyaohe, ° 1208 ; fils de Alaqush Digit Quri
Tolui (1190–1232)
Tümelün, ° (1192) ; mariée avant 1206 Chigu, fils d’Anchen, fils de Dei Sechen, chef des Onggirat
Altalun, ° (1193) ; mariéeI avant 1206 Olar, chef Olqunu’ut ; mariée II Taichu, fils d’Olar, chef des Olqunu’ut ; mariée III après 1227 (fiancée 1209) Barshuq Art Tegin, chef des Uighurs ; + peu après 1227
Checheyigen, ° (1194) ; mariée 1207 Törölchi, fils de Quduka beki, chef des Oirat
Ses quatre fils participèrent aux campagnes de Gengis et devinrent Khan de différents Khanats, mais c'est Ogödei qui devint Grand Khan.
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