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 Festival de gaffes

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Kali.SsBbw
Grisettes de Montpellier
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MessageSujet: Festival de gaffes   Festival de gaffes Icon_minitimeMer 22 Aoû - 21:48

WASHINGTON (AP) - "Ooops! Je voulais en fait dire..." On ne compte plus les gaffes suivies de plates excuses des candidats -républicains comme démocrates-à l'élection présidentielle américaine de 2008. Tous ou presque ont vu leur langue fourcher en réponse à une question ou dans un commentaire déplacé, et ont tenté de se justifier pour éteindre l'incendie allumé par leurs propos.

Au cours du seul mois d'août, trois prétendants à la Maison Blanche des deux camps, et non des moindres, ont été surpris en flagrant délit de gaffe.
Le républicain Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts, a dû se rétracter après avoir défendu la décision de ses fils de ne pas effectuer leur service militaire. "Leur façon de montrer leur soutien à notre nation est de m'aider à être élu", a-t-il lancé, avant de reconnaître sa bévue: "Je n'ai à aucun moment voulu comparer mes fils avec ceux qui rendent service au pays."

Son rival Rudolph Giuliani, maire de New York au moment des attentats du 11-Septembre, a lui affirmé qu'il avait passé autant de temps que les secouristes sur le site de Ground Zero, "si ce n'est plus", et s'était de fait exposé aux mêmes risques. La colère des pompiers l'a contraint à faire amende honorable: "J'aurais pu mieux m'exprimer", a-t-il concédé. "Je voulais dire que je suis avec vous."

Le démocrate Bill Richardson, gouverneur du Nouveau-Mexique, a pour sa part trébuché sur la question de savoir si l'homosexualité est ou non un choix. Après avoir répondu positivement, il a ensuite tergiversé quand des militants gays l'ont interrogé au cours d'un forum sur le caractère inné de leur préférence sexuelle: "Vous savez, je ne suis pas scientifique..."

Le plus souvent, les candidats coupent court à d'éventuelles polémiques en s'expliquant sans tarder. Le républicain John McCain, sénateur de l'Arizona, très porté sur l'improvisation, a ainsi dû clarifier des propos jugés inappropriés. Dans des déclarations séparées, il avait dénoncé les vies américaines "gâchées" en Irak ou encore utilisé le terme raciste de "tar baby" (équivalent américain et imagé de "mal blanchi"). Dans les deux cas, il a rapidement fait son mea culpa pour ces choix lexicaux.

Barack Obama, sénateur démocrate de l'Illinois, s'est lui aussi excusé pour avoir qualifié de "gâchis" les pertes américaines en Irak. Plus récemment, dans un discours de campagne en Virginie, il avait démesurément exagéré le bilan d'une tornade au Kansas, évoquant des "dizaines de milliers de morts" alors que seulement 12 personnes avaient péri. "Il va y avoir des fois où je commettrai des erreurs", avait-il très vite rectifié...

"Ces bourdes sont si courantes qu'on pourrait les croire volontaires", analyse Terry Madonna, politologue au Franklin & Marshall College, en Pennsylvanie.

Plaisanterie à part, il reconnaît que la campagne présidentielle est une telle épreuve que "même le plus aguerri des politiques est suspectible de commettre à tout moment un dérapage verbal". De fait, relève-t-il, "on assiste à des scènes d'une grande authenticité à mesure que la pression s'accroît sur ces candidats."

A l'heure d'Internet et de sites d'échanges de vidéos en ligne comme YouTube, tout faux pas d'un candidat se retrouve immanquablement sur la Toile et peut apparaître dans un clip politique hostile.

"Autrefois, cela ne posait pas de problème puisqu'en cas de déclaration problématique, il suffisait de démentir", rappelle Jenny Backus, consultante démocrate. "Aujourd'hui, il est très facile de se procurer des preuves irréfutables. Il faut donc une stratégie pour répondre aux vidéos de YouTube."

De l'avis des stratèges des deux bords, deux options se présentent alors: soit rester droit dans ses bottes et éviter toute excuse, signe évident de faiblesse, au risque de passer pour quelqu'un de buté, soit reconnaître son erreur dans les meilleurs délais afin de réduire l'impact éventuel des attaques, quitte à être taxé de "girouette". Mais tout est question d'équilibre.

"Je préfère être qui je suis et faire des erreurs plutôt que d'être perçu comme une personne programmée et totalement en contrôle", explique Mike Huckabee, ancien gouverneur républicain de l'Arkansas, qui s'est plusieurs fois retrouvé embarrassé par ses propres dires. "Les gens me pardonneront plus facilement de dire une bêtise que de les tromper. S'ils ne me pardonnent pas, c'est que je ne suis pas leur homme."
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