19e
: la HongrieAvec
17 % des Hongrois qui se déclarent "très heureux",
la Hongrie arrive au 19e rang de ce classement.Pauvreté. Alors que le
taux de pauvreté en Hongrie (
13 %) est
l'un des plus bas d'Europe, notamment grâce à un bon système
de protection sociale, trois Hongrois sur quatre craignent de basculer un jour
dans la pauvreté.
Travail. Comme la plupart des pays récemment
entrés dans l'Union européenne, la Hongrie a un
taux de chômage
relativement faible (6,4 %). Ce qui n'empêche pourtant pas un Hongrois
sur quatre de se déclarer inquiet pour son avenir professionnel.
Protection
sociale. Les dépenses sociales représentent
21 % du
PIB en Hongrie : c'est peu comparé à la moyenne des pays européens,
mais suffisant diviser par 2,5 le taux de pauvreté qui pourrait être
de 29 %, selon l'enquête, sans les transferts sociaux. Pourtant, seuls
56 % des Hongrois se déclarent satisfaits de ce modèle.
Délinquance. Avec
4 110 infractions pour 100 000 habitants, le taux de
délinquance hongrois reste inférieur à la moyenne européenne
(7 232 pour 100 000 habitants). Des chiffres qui n'inquiètent
pas outre mesure 70 % des Hongrois.
20e
: l'ItalieL'Italie
n'arrive qu'au 20e rang du classement car seulement 16 % des Italiens se
déclarent "très heureux". Pauvreté. L'Italie a l'un des
taux de pauvreté les plus élevés
de l'Europe des 25 (
19 %). Mais, comme en Espagne, seulement 55 %
des Italiens craignent de basculer dans la pauvreté : un chiffre relativement
faible comparé à celui de l'Europe des 25 que l'on peut expliquer
par une importante solidarité familiale qui agit comme un filet en cas
d'accident.
Travail. En une décennie, la lutte contre le
travail au noir et les réformes sur le marché du travail ont permis de faire baisser
le
taux de chômage en Italie : il est tombé à
8 % ces dernières
années, son niveau le plus bas depuis 1992. Mais c'est le travail à temps
partiel qui se développe le plus dans la Péninsule.
Protection sociale. L ’Italie se caractérise par des dépenses de protection sociale relativement faibles
(
24,1 % du PIB) et par une répartition atypique entre les grands postes
de dépenses : le pays ne consacre qu'une part relativement faible au chômage
et à la famille. Ce qui pourrait expliquer que moins d'un Italien sur deux
se dit satisfait de son modèle social.
Délinquance. Avec
4 236 infractions pour 100 000 habitants, le taux de
délinquance hongrois reste inférieur à la moyenne européenne
(7 232 pour 100 000 habitants).
21e
: la République TchèqueSeulement
16 % des Tchèques s'estiment "très heureux", si bien
que la République Tchèque est 21e. Pauvreté. Avec l'un des
taux de pauvreté les plus bas d'Europe (
10 %),
il semble normal que les Tchèques soient parmi les Européens qui
craignent le moins de basculer dans la pauvreté (45 %).
Travail Le
taux de chômage tchèque (7,4 %), qui est inférieur à la
moyenne de l’UE (8,7 %), est en baisse constante depuis le début des années
2000. Cependant, malgré cette situation plutôt encourageante, les
stéréotypes liés au sexe perdurent et le chômage de longue durée pose problème,
notamment dans la communauté rom.
Protection sociale. Les dépenses
de protection sociale représentent 27 % du PIB dans l'ensemble de l'Union européenne
à 25. Leur poids est relativement plus faible en République Tchèque
(
19 % du PIB), qui a dû freiner ses dépenses sociales
pour entrer dans l'UE en mai 2004. Trois Tchèques sur 4 se déclarent
toutefois satisfaits de leur modèle social, qui a permis de diviser par
deux le taux de pauvreté.
Délinquance. Avec
3 490
infractions pour 100 000 habitants, le taux de délinquance
tchèque est bien inférieur à la moyenne européenne
(7 232 pour 100 000 habitants). Pourtant, le sentiment d'insécurité
est plus prononcé que dans le reste de l'Europe (38 % contre 30 %
pour l'Europe des 25).
22e
: la LituanieAvec
seulement 13 % de ses habitants qui se déclarent "très
heureux", la Lituanie figure en bas du classement. Pauvreté. La lituanie partage avec la Pologne le triste record du
taux de pauvreté le plus élevé de l'Europe des 25 (
21 %). Pourtant, moins
de la moitié des Lituaniens craint de basculer un jour dans la pauvreté.
Travail. Après avoir atteint son niveau le plus élevé en 2000, le
taux de chômage lituanien est en baisse constante depuis, même
s'il reste, à
10,4 %, supérieur à la moyenne
européenne (8,7 %).
Protection sociale. La Lituanie
fait partie des trois pays européens qui consacrent la part la plus faible
de leur PIB aux dépenses sociales (
13,3 %). Un système
de protection sociale qui n'est pas parvenu à venir à bout de la
pauvreté, qui touche un Lituanien sur 5. 55 % des personnes interrogées
se déclarent ainsi pas satisfaites par leur modèle social.
Délinquance. Avec
2352 infractions pour 100 000 habitants, la Lituanie fait
partie des 5 pays européens où la délinquance constatée
est la plus faible. Pourtant, le sentiment d'insécurité y est le
plus fort, puisque 55 % des Lituaniens déclarent ne pas être
rassurés dans la rue à la nuit tombée.
23e
: l'EstonieA
l'instar des autres pays baltes, l'Estonie figure en bas du classement du bonheur,
avec seulement 12 % des personnes interrogées s'estimant "très
heureuses". Pauvreté. L'Estonie enregistre un
taux
de pauvreté de 20 %, l'un des plus élevés de l'Europe
des 25. La faiblesse des transferts sociaux ne permet pas de diminuer ni l’étendue
ni l’intensité de la pauvreté. Si bien que 57 % des Estoniens pensent "qu'il
peut arriver à n'importe qui de tomber dans la pauvreté". Un
chiffre qui reste pourtant inférieur à la moyenne européenne
(62 %).
Travail. Comme en Lituanie, le
taux de chômage estonien est en baisse depuis 2000. Actuellement, il est légèrement
inférieur à celui de l'Europe des 25 (
8,6 %).
Protection
sociale. Les dépenses de protection sociale sont sept fois plus faibles dans
les États baltes comme l'Estonie (
13,4 %) que dans les trois pays
de l'UE aux niveaux les plus élevés. Ce système de protection sociale,
qui ne parvient pas à résorber la pauvreté, ne satisfait
qu'un Estonien sur deux.
Délinquance. Avec
3 968
infractions pour 100 000 habitants, le taux de délinquance
estonien est bien inférieur à celui de l'Europe des 25 (5 403
pour 100 000 habitants).
24e
: la LettonieAvec
seulement 12 % des personnes interrogées qui s'estiment "très
heureuses", la Lettonie est avant-dernière du classement du bonheur.
Pauvreté. Trois Lettons sur quatre pensent "qu'il
peut arriver à n'importe qui de tomber dans la pauvreté" :
ce sont les plus pessimistes des pays baltes, alors même que le
taux
de pauvreté de la Lettonie est inférieur à ceux de ces
voisins. Il reste tout de même particulièrement élevé
(
19 %).
Travail. En baisse depuis 2000, le
taux de
chômage letton reste élevé (
10 %). Conséquence
: depuis son adhésion à l’Union européenne en 2004, de nombreux jeunes partent
chercher du travail ailleurs, particulièrement au Royaume-Uni. La Lettonie s'inquiète
devant le vide démographique potentiel.
Protection sociale. La Lettonie
est le pays d'Europe qui consacre la part la plus faible du PIB (
12,5 %)
à son système de protection sociale en Europe. Or, seulement un
Letton sur trois se déclare satisfait de ce modèle social.
Délinquance. Les statistiques policières ne sont pas connues, mais 65 % des Lettons
se sentent en sécurité dans la rue la nuit tombée : un chiffre
inférieur à celui de l'Europe des 25 (70 %).
25e
: la SlovaquieDernière
du classement du bonheur en Europe, la Slovaquie ne compte qu'un habitant sur
10 se déclarant "très heureux". Pauvreté. Si le
taux de pauvreté en Slovaquie est comparable à celui
de la France (
13 %), les Slovaques sont moins pessimistes que les
Français : seulement 55 % d'entre eux pensent "qu'il peut arriver
à n'importe qui de tomber dans la pauvreté" contre 86 %
des Français.
Travail. Le
taux de chômage est le deuxième
plus élevé de l'UE,
16,7%, frappant essentiellement les jeunes de moins
de 25 ans, et les femmes dont le taux de chômage 2 fois plus élevé que la
moyenne de l’Union européenne.
Protection sociale. Comme
la plupart des pays de l'Est, la Slovaquie a diminué ses dépenses
sociale, mais elles restent, comparativement à la République Tchèque
(19,6 %) ou à la Pologne (20 %), plus élevées (
24 %).
Cette restructuration du modèle social ne satisfait qu'un Slovaque sur
deux.
Délinquance. Avec
2 067 infractions pour 100 000 habitants,
la Slovaquie fait partie des 5 pays européens qui ont le taux de délinquance
le plus faible d'Europe. Pourtant, le sentiment d'insécurité y est
plus fort qu'ailleurs en Europe puisque 40 % des Slovaques déclarent
ne pas se sentir en sécurité dans la rue à la nuit tombée.