C'est ce que révèle le Journal de Montréal qui cite le Dr André Arsenault, de l'Institut de cardiologie de Montréal, qui travaille en dépannage à Saint-Jean-sur-Richelieu. Le quotidien montréalais souligne que le temps d'attente en cardiologie a beaucoup diminué au Québec au cours des dernières années mais pas à Saint-Jean.
Or, le Dr Arsenault déplore que cette attente puisse mettre la vie de certains patients en danger. Les tests sont effectués avec une caméra à illumination et permettent entre autres de détecter un problème de circulation pouvant mener à des accidents cardiovasculaires. Quelque 400 personnes attendent de subir cet examen.
Si la liste est si longue à Saint-Jean-sur-Richelieu, c'est en partie à cause d'un manque de fonds. L'Hôpital du Haut-Richelieu a deux caméras disponibles pour 160 000 habitants. Yvan Gendron, directeur général du Centre de santé et de services sociaux Haut-Richelieu- Rouville, affirme que certains hôpitaux peuvent posséder jusqu'à une vingtaine de caméras.
L'augmentation de la demande s'expliquerait aussi par le vieillissement de la population de la région et le fait que les patients soient réticents à se rendre dans d'autres hôpitaux.