9273 kilomètres dont 5 736 de secteurs chronométrés, voilà les données
brutes du Lisbonne-Dakar 2008 (5-20 janvier). Et les 570 équipages
engagés - 245 motos, 20 quads, 205 autos et 100 camions- risquent bien
de «
ramer » en pleine mer de sable. Etienne Lavigne, patron du
Dakar, a révélé mercredi matin le tracé de l'édition 2008, soulignant
un retour aux sources : le Sahara et ses dunes.
Ce retour du désert constitue le fait marquant d'une épreuve plus longue de 1500km et qui débutera par deux spéciales au Portugal avant de passer aux
choses sérieuses au Maroc en empruntant des pistes cassantes parce que
très rocailleuses. A peine débarquée du ferry, la caravane quittera
Nador pour se diriger vers Guelmim puis Smara en passant par
Ouarzazate. Ces quatre jours en territoire marocain ne seront pas de
tout repos avec au menu du hors-piste, du sable et de la rocaille. Les
motards seront protégés, puisque les parcours seront parfois dédoublés
afin d'éviter des dépassement périlleux.
Une semaine en Mauritanie
Viendra ensuite un long séjour en Mauritanie avec huit étapes au programme et la journée de repos (13 janvier) à Nouakchott. Du sable, du sable et encore du sable, voilà ce qui attend les concurrent avec notamment une étape en grande partie inédite entre Tidjikja et Kiffa avec certes une belle part de désert mais un final très
« trialisant » où il sera recommandé de lever le pied.
Enfin l'entrée au Sénégal se fera à St-Louis et la course prendra fin comme toujours sur les bords du Lac Rose (15 janvier).
On dénombre pour cette édition 2008, 60 équipages de plus au départ, ce qui n'a pas facilité la tâche des organisateurs. «
Nous avons dû faire une sélection sur dossier », explique Etienne Lavigne. Et quelle sélection ! On dénombre en effet 50 nationalités présente sur la course avec notamment la présence d'un Indien, un Guatémaltèque, un Kényan, des Kazakhs et aussi deux motards chinois qui enfourcheront des machines 100% chinoises.
De cette édition rugueuse et difficile - dixit les organisateurs- il faut
également souligner le dédoublements de certains itinéraires, afin de
privilégier la sécurité des motards et une propension à rester à
L'Ouest en longeant l'Atlantique, notamment en Mauritanie, et la
volonté des organisateurs à éviter des zones politiquement dangereuses.
«
C'est compliqué d'organiser un Dakar dans ces pays (NDLR :
Algérie, la Libye, le Niger et le Mali), mais nous restons en contact
avec eux » a souligné Etienne Lavigne, lors de la présentation du parcours.