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 François Ier

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~Dominique~
Grisettes de Montpellier
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~Dominique~


Féminin
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Localisation : Sud Seine et Marne FRANCE
Date d'inscription : 20/02/2007

François Ier Empty
MessageSujet: François Ier   François Ier Icon_minitimeDim 2 Déc - 16:46

Roi de France de 1515 à 1547, François Ier apparaît comme un monarque
de caractère, avide de gloire, enjoué, séducteur et fougueux, mais
ferme quand c’est nécessaire. Lancé dans les guerres d’Italie, il s’est
heurté, pendant la quasi-totalité de son règne, à la puissance
habsbourgeoise. Mais ces conflits n’ont jamais affecté son amour de
l’élégance, du raffinement et de la culture, bien au contraire.
François Ier a laissé à la France de formidables témoignages de la Renaissance italienne.

L’accession au trône de France



à Cognac le 12 septembre 1494, François Ier est le fils de Charles de
Valois-Orléans et de Louise de Savoie. Orphelin de père à deux ans, il grandit sous l’influence de sa mère et de sa sœur, Marguerite d’Angoulême, qui toutes deux lui lèguent le goût du raffinement.
Son cousin germain, Louis XII, roi de France à partir de 1498, le prend
également sous son aile, comblant souvent la présence paternelle.

Très vite, son ardeur dans l’apprentissage, sa bravoure dans les tournois et son caractère enjoué conquièrent tous les cœurs. À cet instant, rien ne destine le jeune homme à la royauté. Mais en 1514, il épouse Claude de France, fille de Louis XII, devenant ainsi duc de Valois. À la mort du roi, cette union fait de François Ier le seul héritier au trône de France. Le 25 janvier 1515, il est sacré à Reims et entreprend de poursuivre la politique de ses prédécesseurs.

Le Roi-Chevalier à la conquête de Italie


Ainsi, sur les pas de Charles VIII et de Louis XII, François Ier marche sur l’Italie avec son armée. Commandée par cet
homme athlétique à la stature colossale, courageux et plein d’ardeur,
les troupes écrasent les Suisses sans difficulté lors de la bataille de
Marignan
, en septembre 1515. Dans la victoire, le jeune roi est
fait chevalier par le seigneur de Bayard et rentre au pays couronné de
gloire et d’admiration.

Le trône du Saint Empire romain germanique

Les
prétentions du monarque ne s’arrêtent pas là. En 1519, l’empereur
Maximilien meurt et laisse le trône du Saint Empire romain germanique
vacant. François Ier se porte aussitôt candidat à l’élection impériale, espérant subtiliser le trône au roi d’Espagne, Charles Ier.
Mais c’est sans compter sur l’or des Fugger, un crédit reposant sur les
mines du Nouveau Monde, qui oriente le choix des princes électeurs sur
l’ennemi de François Ier.

Ce que le monarque français
craignait se produit donc : le royaume est encerclé par les possessions
de Charles d’Espagne, devenu Charles Quint
. La principale
préoccupation de François Ier consiste alors à conclure le plus
d’alliances possibles avec les autres puissances, ce qui le mène à
organiser l’entrevue au Camp du Drap d’or, en 1520. Mais le
déploiement de richesse du roi français ne convainc pas le roi
d’Angleterre, Henri VIII, qui préfère se rallier à Charles Quint.

La guerre contre les Habsbourg

François
Ier se lance courageusement dans la guerre qui, très vite, tourne à son
désavantage. En 1522, il essuie une défaite contre les impériaux à la
Bicoque, perdant ainsi le Milanais. Dès l’année suivante, la
trahison du connétable de Bourbon l’affaiblit encore. Il n’hésite
toutefois pas à entreprendre le siège de Pavie, en 1525
. La
situation est de plus en plus périlleuse pour les forces françaises,
mais François Ier refuse de se déshonorer en reculant. Sa persévérance et son impétuosité le conduisent à la défaite. Il est fait prisonnier.

Il n’est libéré qu’après la signature du traité de Madrid, dont il ne respecte aucune des clauses à sa libération, relançant la guerre au sein de la Ligue de Cognac (alliance avec le pape), jusqu’au traité de Cambrai (1529).
Malgré son mariage avec Éléonore de Habsbourg, la paix est provisoire.
En effet, François Ier n’hésite pas à s’allier aux moindres mouvements
organisés contre l’empereur. Il soutient ainsi les protestants allemands en 1531, puis les Turcs en 1536. Au final, le conflit ne s’achève qu’avec la signature du traité de Crépy, en 1544.

L’amour du raffinement


Malgré le contexte de la guerre, François Ier mise énormément sur le développement intellectuel et artistique en France.
Même si certains lui reprochent son intelligence superficielle, sa
curiosité sans borne pour tous les domaines de la connaissance l’amène
à protéger poètes, écrivains et humanistes, tels que Marot, Ronsard, Guillaume Budé et Lefèvre d’Étaples.
Il ouvre ainsi la voie au mécénat royal. Dans cette optique, il fonde
en 1530 le fameux Collège français, où le grec, le latin et l’hébreu
sont enseignés.

Depuis sa première expédition, il est tombé sous le charme de la Renaissance italienne. Il ne tarde donc pas à s’entourer des meilleurs artistes, afin d’introduire ce style au sein du royaume. Depuis 1516, Léonard de Vinci réside en France et est chargé, entre diverses commandes, d’élaborer les plans du château de Chambord. Par ailleurs, Jean Clouet détient le titre de peintre officiel royal, jusqu’en 1530,
date à laquelle il est remplacé par le peintre Fiorentino Rosso. Dans
le domaine architectural, François Ier fait restaurer le château de Blois, le Louvre, et surtout, fait agrandir et décorer le château de Fontainebleau pour le plus grand bonheur de la cour.

La cour, justement, devient très vite un terrain de plaisir, de culture et de somptuosité. Prisant
ce style de vie, François Ier peut aussi garder un œil sur les
seigneurs tout en les fidélisant par de nombreuses faveurs
.

Les tendances absolutistes


Au cœur des inquiétudes de la guerre, François Ier veut renforcer son pouvoir sur le royaume. Dans ce but, il tente de centraliser l’administration, restreint le Conseil du roi à une poignée de loyaux conseillers,
réunifie le pays en s’emparant des terres du connétable de Bourbon et
quiconque s’adresse au roi est contraint d’employer le terme "sa
majesté". Par ailleurs, au cours des années 1530, le parlement se voit privé de son droit de remontrance tandis que des agents royaux occupent toutes les provinces.

En outre, le roi, victime de l’affaire des placards, se fait de moins en moins tolérant envers les protestants. Selon lui, la royauté ne doit pas se soumettre à la religion, comme en témoigne son concordat de Bologne en 1516, plaçant les évêques français sous son autorité. Enfin, l’édit de Villers-cotterêts, en 1539, par lequel il fait du français la langue officielle du royaume, témoigne également des ses visées absolutistes.

Après un règne de 32 ans, François Ier, malade depuis des mois, meurt le 31 mars 1547.
Son second fils, Henri II, lui succède. Ces années de pouvoir restent
marquées par les guerres d’Italie et ses confrontations avec Charles
Quint. Bien qu’il n’ait remporté aucune victoire décisive, son courage,
sa détermination et son ardeur ont tout de même permis de maintenir
l’équilibre du royaume. En outre, François Ier, en introduisant l’art
de la Renaissance italienne en France, laisse dans son sillage un
rayonnement artistique et culturel grandiose.

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