Naissance du numéro 1 mondial des jeux vidéo

Naissance du numéro 1 mondial des
jeux vidéo

Quand l'éditeur de Guitar Hero - Activision - rencontre celui de World
of Warcraft - Vivendi Games -, cela donne le numéro 1 mondial du jeu
vidéo : Activision Blizzard.

Le nouveau leader de l'industrie du jeu vidéo s'appelle Blizzard
- Activision. Avec un chiffre d'affaires de 3,8 milliards de dollars en 2007,
ce nouveau géant s'installe avec une confortable avance devant Electronic
Arts. Activision était déjà le premier chronologiquement.

Fondé en 1979, cet éditeur - développeur a fait ses premières armes sur
l'antique Atari 2006 (Pitfall !). En 2007, Activision devient également
le premier de l'industrie du jeu vidéo. Une réussite fondée sur des jeux à
succès, tels que Call of Duty, Tony Hawk, Doom 3, World series of Poker ou
encore Guitar Hero III. Activision bénéficie fortement de la croissance du
marché des consoles.

De son côté, Vivendi Games a trouvé sa poule aux oeufs d'or : World
of Warcraft, jeu massivement multijoueurs au succès toujours croissant.
Pourtant, la branche jeu du groupe français a pu apparaître un temps
comme le canard boiteux de l'industrie vidéo-ludique.

Longtemps déficitaire, supporté par l'éditeur et les équipes de développement
de Sierra (Scarface, F.E.A.R. Eragon...), le groupe a renoué avec le succès
après l'acquisition de Blizzard. Les équipes de développement de Sierra sont
certainement, sur le terrain des jeux PC, les plus réputées. Leurs titres,
parmi lesquels Diablo, Starcraft et plus récemment World of Warcraft, ont
tous été d'immenses succès.



Le maître du jeu : en ligne, hors ligne,
console ou PC.

La fusion entre ces deux acteurs majeurs est stratégique, puisque
très complémentaire. Les deux partenaires dominent des secteurs du marché
différents : les consoles pour Activision, le PC et particulièrement le juteux
marché du jeu en ligne pour Blizzard. Blizzard Activision devient ainsi le
géant incontournable de cette industrie.
Blizzard Activision c'est aussi un très grand propriétaire de licences,
principalement acquises à l'industrie du cinéma.

Ainsi le groupe pourra exploiter des noms illustres comme Shrek, Bee Movie,
Spiderman Star Wars, Eragon, mais aussi La Mémoire dans la Peau ou Ghostbusters,
dont les adaptations sous forme de jeux vidéos sont prévues pour 2008. Il
faut en outre ajouter les jeux Barbie et X Men, et autres supers-héros Marvel.


Une partie de la presse spécialisée et un bon nombre de joueur s'inquiètent
toutefois de cette fusion. Leur crainte porte sur le manque d'originalité
des jeux à venir. C'est que beaucoup considèrent que les éditeurs sapent la
créativité des développeurs pour limiter les prises de risques, alors que
les jeux coûtent de plus en plus cher à créer. Selon eux, plusieurs éditeurs
calquent leurs titres sur les plus grands succès passés, formatant
le marché.

Les jeux se suivent et se ressemblent ?