Une autre manifestation pro-tibétaine a été rapidement étouffée à Pékin. Alors que des manifestants ont déployé une bannière sur laquelle il était inscrit «Libérez le Tibet», d’autres arborant le même slogan ont bloqué l’accès au parc dans lequel figure une exposition liée au Tibet.
Au total, huit militants ont été arrêtés, dont une étudiante de l’Université Concordia à Montréal, et un journaliste britannique a été brutalisé par les policiers.
Pékin s’était pourtant engagé, avant la tenue des Jeux, à laisser une totale liberté aux journalistes, dans le mesure où ils respectaient les lois.
Il n’y a pas de que les manifestants pro-Tibet qui font du bruit en Chine. Des cultivateurs habitant la grande banlieue de Pékin se plaignent que l’eau ait été détournée pour alimenter la ville. Des fontaines sont présentes un peu partout dans la capitale pour satisfaire les nombreux touristes, au détriment des paysans autour.
Les automobilistes font aussi connaître leur mécontentement de devoir faire de longs détours pour arriver à destination, en raison des routes qui sont complètement engorgées par la circulation.