Selon les derniers rapports fournis au ministre par la Société des ponts fédéraux montrent qu'il est plus rentable de construire un nouveau pont que de rénover advitam eternam la structure du pont.
Pour le futur pont, les ingénieurs du ministère recommandent d'utiliser la même trajectoire que le pont Champlain actuel, puisque tous les accès y sont déjà.
Le nouveau pont prendrait 10 à 15 ans à construire. Une fois érigé, le vieux pont pourrait être détruit.
Le nouveau pont inclura assurément des corridors dédiés au transport en commun et pourrait se voir doté d'un train léger, selon les besoins des gens de Montréal et de la Rive-Nord.
Les coûts estimés et le nombre de voies ne sont pas encore déterminés, mais il apparait que la portée et la largeur des voies vont être supérieures à ce que l'on a présentement.
Le nouveau pont en pourrait être un à péage, puisqu'un partenariat public-privé fera certainement partie des scénarios de financement du nouveau pont.
En termes d'apparence, le futur pont ne ressemblera pas à ceux qui ont été construits au Québec durant les dernières décennies. La nouvelle ingénierie propose actuellement des ponts à haubans, avec une haute structure et avec des câbles obliques qui tiennent le pont.
Ce type de pont a d'ailleurs été prisé par le ministère québécois des Transports pour traverser la rivière des Prairies.