BêTiZeS AcIdUlÉeS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

BêTiZeS AcIdUlÉeS

De ToUt PoUr ToUs ! Venez y faire un tour, vous trouverez quelque chose qui vous convient !!! Romans, photos, potins, recettes, etc...
 
AccueilGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ?

Aller en bas 
AuteurMessage
~Dominique~
Grisettes de Montpellier
Grisettes de Montpellier
~Dominique~


Féminin
Nombre de messages : 6732
Age : 57
Localisation : Sud Seine et Marne FRANCE
Date d'inscription : 20/02/2007

Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ? Empty
MessageSujet: Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ?   Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ? Icon_minitimeMer 10 Sep - 16:46



Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ? Carte_franco01





Neuf escales dans
9 pays francophones
© Benchmark avec GEOATLAS - 2008







Saviez-vous que le Vanuatu et Pondichéry étaient membres de
la Francophonie ? Et pourquoi les Belges et les Algériens parlent
le français ? Avec 200 millions de francophones dans le monde, le
français est, après l'anglais, l'une des langues apprises et
parlées sur tous les continents. Voici un tour du monde en 9 escales
dans des pays où le français est parlé quotidiennement.

Le Québec : petite France au Canada


Sur une population de près de 7,7 millions d'habitants, 8 québécois
sur 10 sont de langue maternelle française. Le français y est la langue officielle,
comprise et parlée par près de 95 % de la population.

L'attachement à la France


Depuis 1867, le Québec a retrouvé son indépendance et est devenu une "fédération"
canadienne avec ses particularités. Sur le plan linguistique, le Québec
se distingue de ses voisins par le fait que le français y est la seule langue
officielle. Les francophones représentent 81 % de la population.
Les Québécois défendent la francophonie face à la prépondérance de la langue
anglaise et grâce notamment à une charte de la langue française
et à un Office québécois de la langue frnaçaise.
L'éducation primaire et secondaire se fait obligatoirement en français,
sauf pour les enfants dont les parents ont étudié au Canada en anglais. La
Charte règlemente aussi l'affichage commercial qui doit être en français.

La "Nouvelle-France" en 1603


Au Québec, l'usage du français est un héritage de la colonisation
qui a commencé vers 1600 sur le territoire du Canada. En 1603, les premiers
colons français s'allièrent à trois tribus d'Amérique du nord décidés
à établir une colonie sur les terres du Canada. En 1608, le père de la Nouvelle-France,
Samuel de Champlin, fonde la ville de Québec. Après 25 ans de développement,
le Royaume de France prend possession de la colonie, avec le Traité
de Saint-Germain-en-Laye. A cette époque, le Québec ne compte que 500
habitants.

Mais à force d'arrivées régulières d'immigrants français et de l'envoi
par Louis XIV de 920 jeunes filles à marier (les "Filles du Roy"), la population
de la colonie atteint en 1672 le chiffre de 6700 habitants. En 1763, le Québec
passe sous régime britannique après "la guerre de sept ans"
entre la Grande-Bretagne et la France. La France y perd aussi sa colonie
en Inde. L'élite et la bourgeoisie canadiennes françaises, rentrent en France.
Les habitants se tournent alors vers le clergé, au lieu de prêter allégeance
à l'Angleterre.

Et l'accent québécois ?


Si particulier à l'oreille des Français, l'accent québécois
a son histoire. Au 18e siècle, les français ne parlent pas
tous couramment le français que l'on connaît aujourd'hui, ils
sont partagés entre plusieurs langues : le provençal, le breton,
le normand, le basque, l’alsacien, l’occitan, le flamand et même le catalan.
En Nouvelle-France, la majorité des premiers colons français étaient
originaires de la côte atlantique. L’accent québécois est en fait un mélange
du normand et du breton.


Côte d'Ivoire : la stratégie de la langue française

En Côte d'Ivoire, le choix du français comme seule langue officielle
répond à une stratégie culturelle, économique
mais surtout d'unité nationale, alors même que ce n'est pas
la langue la plus parlée.

Le dioula, langue des Ivoiriens


La langue officielle de la Côte d'Ivoire est le français. Mais la langue
véhiculaire comprise par la majorité des Ivoiriens est le dioula, langue
africaine parlée ou comprise par 20 millions de personnes en Côte
d'Ivoire, au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Ghana.
Langue des commerçants, elle s'est imposée comme la langue véhiculaire
de toute l'Afrique de l'Ouest. En Côte d'Ivoire, ce dialecte s'accompagne
d'environ 70 autres langues non reconnues officiellement mais qui permettent
quotidiennement la communication entre les citoyens. Le français reste
donc la langue officielle principalement pour favoriser une ouverture sur
le monde. Dépassée dans l'usage courant par les dialectes,
il est la langue privilégiée de l'administration.

Pourquoi le français comme langue officielle ?


Dès l'indépendance en 1958, les responsables politiques ivoiriens
décident de maintenir la langue qui leur semblait la plus immédiatement disponible
et opérationnelle : celle de l'ancien colonisateur, le français. Le président
Houphouët-Boigny fut d'ailleurs l'un des grands défenseurs du français en
Côte d'Ivoire : pour lui, le français constituait le "ciment de l'unité
nationale" et ne devrait souffrir la concurrence d'aucun dialecte. Le
maintien du français en Côte d'Ivoire apparaît donc comme un moyen
de neutraliser les particularismes locaux et de fondre les groupes ethniques
en une seule nation.


L'un des présidents ivoiriens de l'Assemblée nationale a déclaré aux Nations
unies à ce sujet : "L'adoption du français a sans doute été l'un
des facteurs d'unité qui ont favorisé l'aboutissement heureux et si rapide
de l'œuvre de construction nationale. Le français (...) a favorisé le
regroupement de nos quelque cent ethnies."
L'argument économique
est également avancé : "Le choix du français n'est
pas étranger à la croissance économique (...) de la Côte d'Ivoire. (...)
La Côte d'Ivoire a choisi un développement ouvert sur le monde extérieur
: la nécessité d'utiliser une langue internationale s'impose par de telles
considérations."


Les origines françaises de la Côte d'Ivoire


Les premiers Européens à pénétrer en Côte d'Ivoire sont les navigateurs
portugais, longeant les côtes africaines à la recherche de la route vers
l'Inde. Ils baptisent le pays "Côte des méchants hommes" ou "Côte d'Ivoire"
selon l'accueil fait par les populations. Le premier contact avec la France
date de 1637, lorsque des missionnaires débarquent à Assinie, près de la
Côte-de-l'Or (actuel Ghana). La Côte-d'Ivoire devient officiellement une
colonie française le 10 mars 1893.

Consolidée à la fin du XIXe par le capitaine Binger, premier
gouverneur de Côte d'Ivoire, le pays est inclus dans la Fédération
de l'ouest africain français appelée Afrique occidentale française (AOF).
Elle devient une colonie et un territoire d'outre-mer pendant la Troisième
République. Sujets français sans droit de représentation, les
habitants des colonies restent sous le contrôle de Vichy pendant la
Seconde Guerre Mondiale jusqu'en 1943, quand le gouvernement provisoire de
la république française prit le contrôle de l'Afrique Occidentale
française.

Après la guerre, la gratitude de la France pour la loyauté des Africains
pousse à des réformes à partir de 1946. La citoyenneté française est accordée
aux sujets africains, le droit de s'organiser politiquement leur est reconnu,
et le travail forcé aboli par la loi du 11 avril 1946. En 1956, la loi cadre
de réforme de l'outremer décida du transfert de nombreux pouvoirs de Paris
vers des autorités locales et d'une plus grande uniformisation des conditions
de vote.

Le Bénin : le "quartier latin" de l'Afrique

Au Bénin, le paradoxe du français en Afrique est poussé
à l'extrême. Dans ce pays surnommé "Le quartier latin de l'Afrique",
qui compte environ 7,5 millions d'habitants, les francophones ne représentent
que 9 % de la population. Le français est pourtant la seule langue
officielle.

Les Béninois parlent peu le français


Aujourd'hui, le français est l'unique langue officielle du Bénin. Sur
un total d'environ 7,5 millions d'habitants, 9 % de la population est
francophone. Ce faible pourcentage s'explique par la composition de la population
en de nombreuses ethnies, la plupart ayant sa propre langue. En fait, les
Béninois pratiquent d'avantage les dialectes ; à 26 % le fongbé, puis à 14
% le yoruba. Environ 12 % parlent le bariba, le gougbé ou la xlagbé. Le ditamari,
le tem, le dendi, et le peul comptent, chacun, autant de pratiquants que
le français.


Revenir en haut Aller en bas
~Dominique~
Grisettes de Montpellier
Grisettes de Montpellier
~Dominique~


Féminin
Nombre de messages : 6732
Age : 57
Localisation : Sud Seine et Marne FRANCE
Date d'inscription : 20/02/2007

Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ? Empty
MessageSujet: Re: Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ?   Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ? Icon_minitimeMer 10 Sep - 16:47

Une colonisation française progressive


Au Bénin, en 1868, la région de Cotonou et la ville de Porto-Novo
ont été cédées à la France. Le roi du Dahomey (royaume africain situé sur
le territoire du Bénin), fut capturé en janvier 1894 et déporté en Martinique.
Les différents établissements français du pays furent alors regroupés
au sein de la colonie du Dahomey. Finalement, en 1899 le Bénin est
intégré à l'Afrique-Occidentale française. Le pays accède à l'indépendance
le 1er août 1960, sous la dénomination de république du Dahomey, avant de
prendre son nom actuel en 1975.

Les nombreux dialectes africains


Au total, neuf pays africains ont conservé le français comme langue
officielle. L'explication en est surtout l'histoire de la colonisation française
de chacun de ces pays. Le Sénégal est celui qui a le pourcentage de francophones
le plus important. Sur 12,5 millions de Sénégalais, près de 10 % parlent
le français de manière courante. La Constitution de 2001 a reconnu au français
le statut de langue officielle et à six langues celui de langues nationales,
le wolof, le sérère, le peul, le mandingue, le soninké et le diola. Le Mali
(10 % de francophones), le Niger (5 %) et le Burkina Faso (3 %)
ont aussi reconnu le français comme langue officielle. Mais dans ces
trois pays comme au Sénégal, ce sont les dialectes qui sont
le plus parlés. Au Mali, il existe 49 langues nationales, au Niger
une dizaine, et environ une soixantaine au Burkina Faso.


Aux Seychelles, une cohabitation avec l'anglais

Depuis 1976, les 115 îles de l'archipel des Seychelles forment
un État indépendant, membre du Commonwealth.

Français, langue officielle


Aux Seychelles, la langue courante est le créole. L'anglais et le français
sont parlés par une grande partie de la population métissée, originaire d'Europe,
d'Afrique et de l'Inde. Le français est restée une langue valorisée pour
les étapes importantes de la vie comme les demandes en mariage, les
chansons dites "romantiques", les avis de décès, etc., mais aussi pour les
médias écrits, la lecture en général et l'affichage commercial. Après le
créole, le français est la langue la plus utilisée par le clergé catholique.
De façon générale, c'est la langue de la culture occidentale. Quant à l'anglais,
c'est celle de l'administration, du commerce, des affaires internationales
et souvent de la télévision.

Une colonisation partagée


Les premiers à visiter l'archipel des Seychelles furent probablement des
marchands arabes. Mais les premiers comptes-rendus écrits ont été réalisés
par des explorateurs portugais en 1505. Les îles ont été utilisées par des
pirates avant l'arrivée des Français qui les occupèrent en 1756. Les colonisateurs
nommèrent les îles "Seychelles" pour faire honneur à Jean Moreau de Séchelles,
alors contrôleur général des Finances de Louis XV. Les îles passèrent juridiquement
sous le contrôle de la Couronne britannique en 1814 après les guerres napoléoniennes.
Bien implanté aux Seychelles, le français a réussi à
s'enraciner malgré les 58 ans seulement de présence coloniale.


La France réinvestit aux Seychelles


Aujourd'hui, les Seychelles et la France partagent de nombreuses activités
et travaillent au renforcement des liens de solidarité entre les pays de
l'Océan indien. La France plaide auprès de la Commission européenne la cause
des Seychelles dans des dossiers à caractère commercial (négociation des
Accords de partenariat économique, accès préférentiel des conserves de thon,
barrières sanitaires concernant l'espadon, etc.) Néanmoins, les sociétés
françaises sont peu nombreuses dans l'archipel en raison de la petite taille
du marché et des difficultés rencontrées pour convertir les roupies en devises.


En termes d'éducation, la francophonie est en progrès aux Seychelles. Depuis
1997, le français a été réintroduit de manière plus soutenue dans
l'enseignement, et en 2004, un diplôme d'Education en Langue Française a
été introduit dans la scolarité. Les programmes de coopération en la matière
s'appuient sur la formation, les bourses et l'aide à la diffusion. Entre
février 2003 et mars 2005, la France a cofinancé l'installation d'une seconde
chaîne nationale, francophone, diffusant aujourd'hui TV5 dans les deux principales
îles.
Le Luxembourg, la Belgique, la Suisse

Les 476 000 Luxembourgeois, les 10 millions de Belges et les 7 millions
de Suisses ont le français comme langue officielle. Une situation liée
à leur proximité géographique avec l'Hexagone et surtout
à leur histoire. Mais dans ces trois pays le français cohabitent
avec d'autres langues.

Luxembourg : carrefour linguistique


Au Luxembourg, le français, l'allemand et le luxembourgeois sont les langues
officielles, mais c'est le luxembourgeois qui est la langue nationale. Le
français est enseigné à l'école dès l'âge de 7 ans. Il est utilisé par l'administration
et la justice concurremment avec l'allemand et reste la seule langue pour
la rédaction des lois. L'ensemble du service d'information routier est en
français. Le luxembourgeois et le français sont les langues les plus utilisées
dans le pays. Ce particularisme est dû à la petite taille et à l'histoire
du Grand-Duché, situé au croisement des aires francophones et germanophones.
Les nombreux échanges entre le Luxembourg et ses voisins, les flux migratoires
économiques ont diffusé les 2 puissantes langues voisines dans
le pays. Mais la pratique du luxembourgeois est maintenue dans la population
comme ciment de l'identité nationale.

Trois langues pour la Belgique


L'allemand, le français et le néerlandais sont les trois langues officielles
de la Belgique. Environ 41 % de la population parle le français. Parmi
les différentes régions, seule la Région de Bruxelles-Capitale est officiellement
bilingue, français et néerlandais. La région wallonne, située au sud, est
officiellement unilingue francophone. Des minorités linguistiques sont présentes
dans certaines régions. Leur importance respective ne peut être qu'estimée,
les recensements linguistiques étant interdits par la loi en Belgique. Parmi
les 10 langues régionales, on trouve le brabançon, le champenois, le flamand,
ou encore le francique ripuaire. D'un point de vue territorial, le français
est en progression en Flandre, mais également en zone germanophone.


En Suisse, l'une des langues les plus parlée


La Suisse est quadrilingue : allemand, français, italien et romanche (langue
romane parlée par une petite minorité). A la croisée de plusieurs grands
pays européens qui ont influencé sa culture, le pays a une longue tradition
de neutralité politique et militaire, et abrite de nombreuses organisations
internationales. La plupart des Suisses parlent plus d'une langue. L'usage
de l'allemand standard est limité aux situations les plus formelles. Le français
est parlé dans l'ouest du pays, région généralement appelée Suisse romande.
Dans quatre cantons on ne parle que le français (Genève, Jura, Neuchâtel
et Vaud), trois sont officiellement bilingues français-allemand (Fribourg,
Valais et Berne). Les dialectes sont encore pratiqués localement, notamment
en Valais et dans le canton de Fribourg, mais ils ont presque disparu dans
l'usage quotidien. La majorité des formations supérieures ne sont enseignées
que dans deux langues, l'allemand et le français.


Au Vanuatu, un héritage de la colonisation

La République de Vanuatu est un État de Mélanésie situé dans le sud-ouest
de l'océan Pacifique, en mer de Corail. L'archipel situé à 1 750 km à l'est
de l'Australie, compte 40 % de francophones, soit 80 000 personnes.

Trois langues officielles


Le Vanuatu possède trois langues officielles : l'anglais, le français et
le bislama. Les francophones représentent environ 40 % de la population.
Mais la grande richesse du Vanuatu réside dans son impressionnante densité
linguistique, la plus forte de la planète. Pour une population d'environ
200 000 habitants, on n'y trouve pas moins de 110 langues différentes,
sans compter les dialectes. Toutes ces langues appartiennent à la branche
océanienne de la famille austronésienne (les langues austronésiennes sont
parlées en Asie du Sud-Est et dans l'océan Pacifique, à Madagascar et à Taiwan).



Revenir en haut Aller en bas
~Dominique~
Grisettes de Montpellier
Grisettes de Montpellier
~Dominique~


Féminin
Nombre de messages : 6732
Age : 57
Localisation : Sud Seine et Marne FRANCE
Date d'inscription : 20/02/2007

Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ? Empty
MessageSujet: Re: Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ?   Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ? Icon_minitimeMer 10 Sep - 16:48

Exploration européenne


Le français au Vanuatu est un héritage de la colonisation.
Le premier explorateur européen à atteindre l'archipel fut l'explorateur
portugais Pedro Fernández de Quirós en 1606. Le deuxième contact européen
avec le Vanuatu n'eut lieu qu'en 1768, lorsque Louis Antoine de Bougainville
redécouvrit l'archipel. En 1774, James Cook lui donna le nom de "Nouvelles-Hébrides",
qu'il conserva jusqu'à l'indépendance. Pendant tout le XIXe siècle, l'archipel
constitua un terrain de conquête particulier pour les missionnaires protestants
et catholiques, ainsi que pour les baleiniers ou les santaliers.
En 1906, la lutte d'influence entre la France et la Grande-Bretagne aboutit
à la création d'un accord franco-britannique en 1906 : le condominium des
Nouvelles-Hébrides. Les Vanuatu n'avaient pas la possibilité d'acquérir la
citoyenneté de l'une ou l'autre puissance. L'arrivée de soldats américains
au cours de la Seconde Guerre mondiale contribua à alimenter les sentiments
nationalistes locaux. L'indépendance leur fut finalement accordée par les
deux nations colonisatrices, le 30 juillet 1980.

Et aujourd'hui...


Les bonnes relations nouées avec les Premiers ministres français
successifs depuis plusieurs années, alors que la place et le rôle de la francophonie,
atout régional et international, font désormais l’objet d’un consensus favorable,
ont restauré la confiance et permis de mettre en place un dialogue cordial
et constructif. Après avoir été longtemps le premier bailleur de fonds du
Vanuatu, la France est désormais derrière l’Australie. Des accords entre
la France et la Vanuatu sont signés régulièrement. Le
Vanuatu cherche à renforcer ses liens avec la France et ses collectivités
du Pacifique. Les secteurs prioritaires retenus sont l’éducation, secteur
déterminant pour le développement économique et social du Vanuatu, et l’agriculture,
où un projet en partenariat avec l’Union européenne (le POPACA) a déjà permis
d’atteindre des résultats satisfaisants. L’Agence Française de Développement
est chargée de la mise en œuvre des projets identifiés. Le Vanuatu est le
seul Etat du Pacifique Sud à bénéficier de cet instrument novateur.


En Algérie, le français répandu mais pas reconnu

Certains pays, par leur histoire, leur colonisation ou "par amitié",
n'ont pas le français pour langue officielle mais sont membres de
la Francophonie. C'est le cas de l'Algérie.


Conquête française village par village


La conquête française de l'Algérie fut longue et progressive. Jusqu'en
1962, la colonisation a enraciné le français qui y a conservé
une certaine influence. En effet, certains mots employés par les Algériens
sont d'origine française, alors que ces mêmes mots ont leur équivalent berbère
ou arabe, en usage avant la colonisation de l'Algérie par la France. Le français
est extrêmement répandu : avec près de 16 millions de locuteurs (47 %
de la population), l'Algérie est le deuxième plus grand pays francophone
au monde après la France.

Le Maghreb, partenaire de la Francophonie


Le français n'est langue officielle ni en Algérie, ni en Tunisie, ni au
Maroc. Pendant le protectorat français en Tunisie, le français est imposé
dans les institutions et particulièrement l'éducation. À partir de l'indépendance
en 1962, le pays se dirige progressivement vers l'arabisation de l'éducation
et des services. L'administration reste toutefois massivement bilingue (tunisien/français).
Aujourd'hui partenaire de la francophonie, la Tunisie compte plus de trois
millions de francophones, ce qui représente près de 32 % de sa population.


Dans un trilinguisme qui s'installe, le Maghreb hiérarchise les langues
dans l'ordre arabe-français-anglais. Par rapport au passé, le français a
beaucoup régressé en termes de compétences linguistiques, mais s'est beaucoup
répandu par le biais de la scolarisation dans les années 80. La jeunesse
actuelle maîtrise moins bien le français que les générations précédentes,
mais le nombre des locuteurs est en progression constante.


L'émigration, facteur de diffusion du français
Au Maghreb, si l'ancrage francophone est encore si fort, c'est sans doute
grâce à l'émigration. Beaucoup de familles du Maghreb
ont des parents en France, et souvent, même, des parents de nationalité française.
Par ailleurs, la France est restée le principal partenaire économique
des pays du Maghreb, à la fois client et fournisseur, ce qui explique que
l'anglais n'est pas vraiment concurrentiel. Il y a aussi, au Maghreb, une
vraie créativité culturelle en français, notamment pour ce qui est de la
littérature. Il se publie dans un pays comme la Tunisie autant de livres
en français qu'en arabe. L'impact du tourisme, enfin, est très important.

Pondichéry : symbole de l'influence française en Inde





Dans le sud de l'Inde, Pondichéry est un cas à part de
la francophonie dans le monde. La ville compte environ 10 000 francophones
aujourd'hui sur une population de 220 000 habitants. C'est là que l'on retrouve
ce qui le mieux a symbolisé l'influence française en Inde.

Construction à la française





L'ancienne Colonie française a repris son caractère indien, néanmoins,

les traces de l'influence française à "Pudicheri" comme on l'appelle désormais,

se retrouvent dans les képis rouges des policiers, l'orthographe des noms

sur les enseignes et panneaux indicateurs, et sur quelques bâtiments et vieilles

pierres. Pondichéry, telle qu'elle est connue aujourd'hui trouve sa genèse

avec l'arrivée des français le 4 février 1673. Vingt ans après en 1693, la

ville tombe entre les mains des Hollandais avant de revenir à la France en

1699 par le traité de Ryswick.

En 250 ans de présence française, Pondichéry connaîtra

deux guerres franco-anglaises. Mais elle est encore française en 1954,

quand elle rejoint l'Inde indépendante. La contribution des Indiens

Français à la Belle France et ses colonies fut considérable et même aujourd'hui,

nombre descendants vivent en France Métropole ou dans ses territoires outre-mer.





L'héritage français demeure tout en se perdant





Le léger accent français qui teinte le tamul et l'anglais, les langues

pratiquées quotidiennement aujourd'hui à Pondichéry, reste

un souvenir vivant de cette culture. De même, l'alignement à angle droit

des rues est un héritage vivant des bâtisseurs français. Aujourd'hui, près

de 20 000 Pondichériens vivent en France et près de 10 000

francophones vivent à Pondichéry sur les 220 000 habitants. L'État de Pondichéry

n'a pas de politique linguistique particulière autre que la non-intervention.

Les vestiges du français correspondent à une sorte de symbole identitaire

dans l'ensemble indien, qui demeure unique en son genre. Évidemment, le Territoire

autonome de Pondichéry n'est pas un État francophone, car le français demeure

avant tout une langue seconde à valeur identitaire. Ainsi le français

se perd doucement.





Le Liban : une place privilégiée pour le Français





La langue officielle du Liban est l'arabe. Cependant, la moitié des
Libanais sont francophones et la langue anglaise est, elle aussi, largement
utilisée.

Le Liban est l'un des grands témoins de l'histoire de l'humanité : il a


été occupé au cours des siècles par diverses civilisations. C'est la langue


italienne qui s'implante d'abord dans les ports libanais. Mais c'est grâce


aux missions religieuses que la France, protectrice des chrétiens


d'Orient, installe son influence au Liban. Les congrégations (Jésuites, Capucins,


Lazaristes, la Sainte Famille, les frères des Écoles chrétiennes, les Maristes,


les Filles de la Charité) fondent des écoles qui permettront l'implantation


du français au Liban, pendant la période ottomane.





La présence française va permettre, avec la création du Grand Liban par


la Société des Nations après la Première Guerre mondiale, d'étendre l'enseignement


du français tant dans le privé que dans le public. Le français et l'arabe


sont à l'époque reconnus comme langues officielles. Si, à l'indépendance,


l'arabe est seul reconnu comme langue officielle, le français garde une place


privilégiée tant dans la réalité que dans les textes administratifs. Les


étudiants peuvent étudier les sciences et les mathématiques aussi bien en


français qu'en arabe. Ainsi, 17 % de la population du Liban serait francophone.








La cas de l'Israel








L'Israël et son million de francophones








En Israël, en plus des deux langues officielles, l'hébreu et l'arabe, l'anglais


écrit est souvent employé pour faciliter la vie des touristes, tandis que


le russe est très largement utilisé par les immigrants venus de l'ex-URSS.


Il faut aussi ajouter que près d'un million d'Israéliens (près de 15 %


de la population) sont francophones parce que venus des anciens territoires


français d'Afrique du Nord. Malgré cela, Israël n'a jamais été admis dans


l'organisation de la Francophonie. La France appuie officiellement sa candidature


à l'entrée dans cette organisation mais son admission se heurte depuis des


années à l'hostilité de pays arabes membres. La négociation est en cours.


A l'occasion du soixantième anniversaire de la création de l'Etat d'Israël,


le Président Shimon Peres était en France pour une visite d'Etat du


10 au 13 mars 2008.





Les autres pays








Tout comme l'Israël, il existe d'autres pays qui ne sont pas membre de


la Francophonie et où le français n'est pas la langue officielle, mais qui


comptent une minorité de francophones. Cette proportion est généralement


dûe à l'arrivée de Français pour des raisons économiques, sociales ou personnelles.


Les chiffres sont faibles mais non négligeables. Aux Etats-Unis par exemple,


les francophones sont environ 1.6 million. Cela ne représente que 0,5 %


de la population totale. En Nouvelle-Écosse, les francophones composent 4


% de la population totale.





source : linternaute
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ? Empty
MessageSujet: Re: Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ?   Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ? Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Québec, Seychelles, Inde ...Pourquoi parlent-ils français ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BêTiZeS AcIdUlÉeS :: Le Grand Salon :: D'où vient... / Saviez-vous que...-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser