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 Au revoir Monsieur Brialy...

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~Dominique~
Grisettes de Montpellier
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~Dominique~


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Localisation : Sud Seine et Marne FRANCE
Date d'inscription : 20/02/2007

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MessageSujet: Au revoir Monsieur Brialy...   Au revoir Monsieur Brialy... Icon_minitimeJeu 31 Mai - 10:51

Au revoir Monsieur Brialy... Arton3452193x30059c37epr4

Le monde du cinéma est sous le choc après l'annonce de la mort de
Jean-Claude Brialy, éternel dandy" touche-à-tout et attachant, à l'âge
de 74 ans. Il compte à son actif pas moins de 185 films.


Eternel dandy et d'une aisance remarquable devant la
caméra, celui qui disait toujours vouloir "sourire à la vie" s'est
éteint mercredi à son domicile parisien de l'île Saint-Louis, à 74 ans,
des suites d'une longue maladie. Révélé en 1958 par Le beau Serge de
Claude Chabrol, il était aussi une grande figure du théâtre et de la
vie mondaine parisienne. "Avec la disparition de ce grand comédien, ce
grand acteur, mais aussi cet entrepreneur, réalisateur, directeur de
salle et de festival, disparaît aussi un humaniste gourmand et un
mémorialiste inépuisable, une sentinelle de la nuit, de la fête et de
la poésie", a déclaré le président de la République Nicolas Sarkozy.
Apparu
pour la première fois au cinéma en 1956 dans Elena et les hommes de
Jean Renoir, il fut notamment l'interprète de Louis Malle (Ascenseur
pour l'échafaud, 1957, Les amants, 1958), Claude Chabrol (Le beau
Serge, mais aussi Les cousins, 1959), François Truffaut (Les quatre
cents coups, 1959) et Eric Rohmer (Le genou de Claire, 1970). Il était
aussi le propriétaire depuis 1986 d'un théâtre de la capitale, Les
Bouffes parisiens, après avoir dirigé le théâtre Hébertot à partir de
1977. Réalisateur, à la télévision et pour le grand écran, il signa
également une dizaine de films. Il avait tourné son dernier film pour
la télévision en 2006, Monsieur Max de Gabriel Aghion. Ecrivain à ses
heures, Brialy a publié plusieurs livres de souvenirs à succès : Le
ruisseau des singes (Robert Laffont, 2000) et J'ai oublié de vous dire
en 2004 (XO éditions).
Révélé par le Beau Serge et la bande des Cahiers du Cinéma

le 30 mars 1933 à Aumale, en Algérie, ce fils de colonel avait vécu son
enfance au rythme des mutations paternelles. Après son baccalauréat, il
s'était inscrit d'abord au Conservatoire de Strasbourg où il devait
obtenir un premier prix de comédie, puis au Centre d'art dramatique de
l'Est. Au cours de son service militaire à Baden-Baden, il fut affecté
au service cinéma des armées, qui lui donna entre autres l'occasion de
tourner dans son premier court métrage, Chiffonard et Bon Aloi. Il
sympathisa aussi à cette époque avec plusieurs comédiens en tournée
théâtrale, dont Jean Marais, qui l'encouragèrent dans sa vocation.
Débarqué
à Paris en 1954, il se mit très vite à fréquenter "la bande des Cahiers
du Cinéma". C'est Jacques Rivette qui l'engagea le premier dans son
court métrage Le Coup du berger en 1956. Après Elena et les hommes, il
tourna la même année dans L'Ami de la famille de Jacques Pinoteau. La
célébrité venue, la Nouvelle Vague ne le lâcha plus et Brialy tourna
avec Jean-Luc Godard (1960, Une femme est une femme) ou encore François
Truffaut (1967, La Mariée était en noir). En 1971, il réalisa son
premier film, Eglantine, une évocation nostalgique de ses souvenirs
d'enfance. Attaché à cette période de la vie, Jean-Claude Brialy décida
de mettre également en images pour la télévision Les Malheurs de Sophie
(1981) et surtout Un bon petit diable (1983), avec Alice Sapritch en
marâtre.
Boulimique du travail
Boulimique
de travail, tournant plusieurs films par an à moins qu'il ne soit au
théâtre, Jean-Claude Brialy aura touché à tous les genres. Bon copain
dans Christine (1958, Pierre Gaspard-Huit) ou débordé par les femmes
dans La Chasse à l'homme (1964, Edouard Molinaro) et Julie pot de colle
(1977, Philippe de Broca), il sut cultiver une image d'amuseur élégant.
Mais la gravité faisait tout aussi bien partie de son jeu, qu'il
exploita notamment dans les films noirs à la française comme Mortelle
randonnée (1982, Claude Miller). Préférant la retenue à l'extravagance,
Jean-Claude Brialy incarna souvent des personnages tendres devenant
avec l'âge de plus en plus paternels, voire patriarches, à l'exemple de
L'Effrontée (1986, Claude Miller) et La Reine Margot (1994, Patrice
Chéreau).




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