BêTiZeS AcIdUlÉeS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

BêTiZeS AcIdUlÉeS

De ToUt PoUr ToUs ! Venez y faire un tour, vous trouverez quelque chose qui vous convient !!! Romans, photos, potins, recettes, etc...
 
AccueilGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

 

 John Waters

Aller en bas 
AuteurMessage
Kali.SsBbw
Grisettes de Montpellier
Grisettes de Montpellier
Kali.SsBbw


Féminin
Nombre de messages : 6712
Age : 41
Localisation : Rive-Sud de Montréal
Date d'inscription : 20/02/2007

John Waters Empty
MessageSujet: John Waters   John Waters Icon_minitimeMar 10 Juil - 1:27

John Waters Johnwaters1






John Waters, né le 29 avril 1946 à Baltimore (Maryland, USA), est un réalisateur et acteur américain et également professeur de cinéma.

Comique et bizarre, à la limite de l'outrance, John Waters aborde sa matière de création sans retenue aucune et cette approche débridée le place parmi les réalisateurs les plus intéressants d'aujourd'hui.



Biographie


Il grandit à Lutherville (dans la banlieue de Baltimore), rentre dans une école catholique dont il ressort plus provocateur que jamais. Sa tante lui offre sa première caméra à l’âge de 16 ans. Parce qu’elles l’ennuient, il abandonne ses études de cinéma à l’université NYU. Il réalise deux films en 8 mm : Hag in a Black Leather Jacket et Roman Candles (1964) ; ses influences sont Jean-Luc Godard, Walt Disney, Andy Warhol, Russ Meyer, Kenneth Anger, Ingmar Bergman et Herschell Gordon Lewis.

Tous les films de Waters se passent à Baltimore, où il fait jouer des acteurs aussi différents que Divine, David Lochary, Mary Vivian Pearce, Mink Stole et Edith Masey. Il a aussi noué des liens avec des personnes telles que le décorateur Vincent Eriano, le créateur de costumes Van Smith et le directeur de casting Pat Moran ; tous l’aideront à donner à ses films le « Waters Look ».

Au début des année 70, Waters signe ses deux pamphlets les plus violents : Pink Flamingos pour lequel il devra payer une amende pour obscénité, et Female Trouble dans lequel le travesti Divine (Glenn Milstead) réussit la performance de se violer lui-même ! Mais son œuvre commence à être reconnu, au point que le Musée d’Art Moderne inclut Pink Flamingos dans sa collection permanente ! Considéré comme un cinéaste culte, grand représentant du film underground (film expérimental, indépendant, produit sans l’aide des grands studios), Waters se fait connaître internationalement avec Polyester, le premier film en « odorama » (un sticker avec des pastilles à gratter était remis à l’entrée de la salle). Hairspray marque un tournant dans une filmographie se tournant vers un public plus large mais gardant un esprit indubitablement caustique.

La disparition de son acteur-fétiche Divine afflige Waters. Vient ensuite Cry Baby dans lequel il révèle le talent de Johnny Depp. Mais c’est en 1994 que le réalisateur entre dans la fameuse « A-list » (film produit par une major) avec Serial Mother dans lequel Kathleen Turner tue à tour de bras, comédie noire qui sera présentée hors compétition à Cannes. Entre ce film et Pecker, Waters a introduit son cinéma dans l’art contemporain en accolant des images extraites de ses films et saisies sur un écran de télévision – comme un « story-board photographique ». Il a également rénové la copie de Pink Flamingos, ajoutant certaines scènes coupées au montage et présentant le film « neuf » au Festival du Film Américain de Deauville. Parallèlement à sa carrière cinématographique, John Waters a écrit plusieurs livres.





Analyse de l'oeuvre



Cinéaste atypique, cassant les genres par un cinéma résolument "trash", ses premiers films du genre sont Pink Flamingos, Female Trouble, et Desperate Living. Des films en totale rupture avec les conventions et le bon goût, comme en témoigne une scène culte de Pink Flamingos dans laquelle Divine, acteur fétiche de John Waters, mange des excréments de chien.

Il est à noter que John Waters fais souvent place aux femmes fortes dans ses films. Nombreuses sont ses héroïnes aux formes généreuses. Divine dans la plupart de ses films, mais aussi Ricki Lake dans Hairspray, où elle vampe les hommes et remporte un concours de danse devant toutes les autres candidates minces.

À partir de Hairspray, on notera un assagissement, du point de vue « trash », même si ses films auront toujours cette touche anti-conventionnelle qui caractérise John Waters. Que ce soit dans le choix des acteurs, aux physiques en totale opposition avec les acteurs américains conventionnels, que ce soit par l'humour qui caractérise ses œuvres, humour bien souvent noir ou décalé, voire de mauvais goût. Mais également au niveau des scénarios, qui nous emmènent dans des situations complément ahurissantes : ses films, même moins provocants qu’à ses débuts, seront toujours caractérisés par une vraie rupture avec le cinéma américain conventionnel.

A la différence de ses premiers films caractérisés par son mauvais goût, il utilisera une image plus "douce", plus "propre" dans les années 80/90 mais son discours sera d'autant plus virulent et la pervesion d'autant plus efficace : utiliser les conventions d'un teenmovie ("hairspray"), d'un soap opéra ("Polyester") pour mieux les détourner est une des meilleures réussites du style John Waters.





Citations


Source : The Baltimore illustrated Gossip, 25 mai 1994 (plaquette de présentation du film Serial mother)

"J'ai toujours trouvé passionnant qu'un sujet tragique - ou considéré comme tel en général - acquière un potentiel comique, comme par enchantement, lors de son passage à l'écran".

"J'ai toujours été fasciné par la vie secrète des gens, je pense que chacun d'entre nous a une vie secrète. Je pense que la société continue à fonctionner grâce à nos plus mauvais côtés."




Filmographie

Réalisateur/scénariste



1964 Hag in a Black Leather Jacket (inédit en France, 8 mm) (N&B)
1966 Roman Candles (8 mm) * Eat Your Makeup (16mm) (N&B)
1967 Eat Your Make Up ! (inédit en France) également monteur
1968 Mondo Trasho (16mm) 1969 (N&B) également chef-opérateur, monteur et producteur
1969 The Diane Linkletter Story (16mm) (N&B) également chef-opérateur et monteur
1970 Multiple Maniacs (16mm) (N&B) également chef-opérateur, monteur et producteur
1972 Pink Flamingos (16 & 35 mm) (Couleur) également chef-opérateur, monteur et producteur
1974 Female Trouble (16 & 35 mm) (Couleur) également producteur
1977 Desperate Living (16 & 35 mm) (Couleur) également chef-opérateur et producteur
1981 Polyester (35 mm) (Couleur) également co-producteur
1988 Hairspray (35 mm) (Couleur) également co-producteur
1990 Divine (Couleur)
1990 Cry-Baby (35 mm) (Couleur)
1994 Serial Mother (Serial Mom) (35 mm) 1994 (Couleur)
1999 Pecker (35 mm) (Couleur)
2000 Cecil B. DeMented (35mm) (Couleur)
2004 A Dirty Shame (35mm) (Couleur)


Acteur


1964 Hag in a Black Leather Jacket
1966 Roman Candles
1967 Eat Your Make Up !
1972 Pink Flamingos (idem) (voix de Mr. J)
1975 Love Letter to Edie
1975 End Play
1986 Dangereuse sous tous rapports (Something Wild) de Jonathan Demme (automobiliste)
1988 Hairspray
1989 Voyageurs sans permis (Homer & Eddie) d’Andrei Konchalovsky (personnage de Robber)
1994 Serial Mother (Serial Mom) (non crédité)
1995 Singapore Sling : Road to Mandalay
1997 The Sugar Factory
1997 Divine Trash
1997 Anthem
1998 Pecker (voix du pervers au téléphone, non crédité)
1999 Accords et désaccords (Sweet and Lowdown) de Woody Allen (personnage de Mr. Haynes)
1999 Chameleon II: Death Match de Craig R. Baxley & Russell King (personnage de Henry Kubica)
2002 Blood Feast 2: All U Can Eat de Herschell Gordon Lewis (le révérend)
2002 Each Time I Kill de Doris Wishman
2004 Le Fils de Chucky (Seed of Chucky) de Don Mancini (personnage de Pete Peters)


Principaux rôles TV


1987 21 Jump Street (épisode Awomp-bomp-aloobomb, aloop bamboom / n° 4.18 )
1989 Les Simpsons (The Simpsons) (épisode Homer’s phobia / n° 8.15)
1998 Roseanne (The Roseanne Show) (épisode n° 1.11)


Film inachevé


Dorothy Kansas City Pothead : Le Magicien d’Oz version défonce. Seul film inachevé de John Waters. Avec Pat Moran (Dorothy), George Figgs (l’épouvantail)




Film documentaire sur John Waters


Divine Trash. Réal. Steve Yeager. Scénario : Kevin Heffernan et Steve Yeager. Film récompensé par le Trophée du meilleur documentaire au Festival du film de Sundance 1998




Bibliographie


Provocation (Shock value) / John Waters ; traduit par Jean-Pierre et Françoise Jackson. Paris : Clancier-Guénaud, 1984, 307 p.

"Entretien de John Waters avec Charles Esche". In Friends & family : Lily van der Stokker : wallpaintings and drawings, 1983-2003. [Dijon] : les Presses du réel, 2003, 487 p. Coll. "Art contemporain" n° 6.
Revenir en haut Aller en bas
 
John Waters
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» John Travolta et sa vie nocturne

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BêTiZeS AcIdUlÉeS :: La Bibliothèque :: Biographies-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser