Extension du bonus-malus écologique ?

Un
bonus-malus comparable à celui déjà appliqué aux voitures devrait être
étendu progressivement à une vingtaine de familles de produits
(détergents, téléviseurs, chargeurs de téléphones portables...).

Le ministre de l'Environnement a démenti des informations de presse
selon lesquels le dispositif devait être transmis lundi au Conseil
d'Etat.

"Aujourd'hui,
c'est pas prêt", a indiqué Jean-Louis Borloo sur RTL, en précisant
qu'"on ne le fera qu'en s'assurant de la totale pertinence" et qu'"on
va bien réorienter la consommation et la production" vers des produits
plus vertueux. "Le concept est que ce devra être neutre pour les
finances de l'Etat", a-t-il ajouté.

Le ministre a confirmé la création d'une taxe "pique-nique", visant les
couverts et assiettes en plastique ou en carton non recyclable, qui
vise à financer les produits recyclables. Il n'y aura pas dans ce cas
de "bonus" correspondant sur d'autres produits. La taxe sera de 0,9
euro, a-t-il déclaré, sans préciser sur quelle base (poids, paquet).

Le Figaro affirmait dans son édition de lundi que la liste des nouveaux
produits soumis au bonus-malus a été établie lors d'une réunion jeudi à
l'Elysée des principaux ministres concernés et du président Sarkozy.

Le quotidien citait frigos, téléphones
portables, ordinateurs, lessives, pneus, lave-linge, lave-vaisselle, téléviseurs, peintures,
piles ou accumulateurs, produits pour l'automobile et détergents.

Il s'agit de taxer les produits néfastes à l'environnement et à
accorder des primes à l'achat des produits "vertueux". Instauré pour
l'automobile, le système s'est avéré coûteux pour l'Etat et Bercy est
réticent à son extension.

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